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Il y a quelques années déjà, j'ai lu et relu maintes fois " Le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates ", de Mary -Ann Sheffer et Annie Barrows.
L'histoire se passe après la 2 eme guerre mondiale sur l'ile de Guernesey.
Je vous le conseille, si vous ne l'avait pas lu.
St Peter-Port.
A cette époque je n'étais pas encore installé dans le Cotentin, mais j'avais envie de visiter cette île, qui me faisait quelque peu rêver. Mais pour ça fallait que ma carte d'identité ne soit pas périmée, sauf qu'elle datait de plus de 35 ans, donc en arrivant dans le Cotentin, quelques mois plus tard, je refait ma carte et me dit vais pourvoir enfin aller sur Guernesey.
Tout prés de la France, Guernesey n'est pas une Angleterre en miniature, cette archipel anglo-normande n'a pas attendu Victor Hugo pour exister, dolmens et menhirs témoignent sa longue histoire et son patrimoine.
Guernesey semble un monde à part, un peu hors du temps, des falaises et pâturages pour les randonnées à pieds ou a vélo.
A 32 kms des côtes du Cotentin, un morceau de France tombé dans la mer et ramassé par l'Angleterre, selon Victor Hugo, qui y séjourna pendant 15 années en exil.
Ici, on est pas Anglais mais Normand, vestige du duché de Normandie, Guernesey ne fait pas partie de Royaume-Unis, ni de l'union européenne..
Petite île de 78 km2 et de 65.000 habitants a son propre gouvernement, son parlement, et sa propre monnaie, la livre guernesiaise, inutilisable ailleurs, La couronne britannique est représentée par un lieutenant-gouverneur, comme au moyen-age, l’île est divisée en paroisse et dirigée par un bailli.
On roule à gauche, les policiers sont habillés comme les bobbies anglais et les pubs font parti du paysage, Mais les rues sont françaises, le val des terres, les grands moulins et on en passe.
Les panneaux sont bilingues, mais les Guernesiais ne parlent pas Français, certains se souviennent du patois local, proche du normand.
Guernesey fut aussi le seul territoire dépendant de la couronne britannique occupé par les nazis. Les Allemands bâtirent des bunkers sur les côtes de cette île.
Campagne de Guernesey
Ba, manque de bol, vla ti pas le covid est venu s'inviter, zut, donc j'attends, et vla ti pas qu'il faut maintenant le passeport, les EnGliches, sont un peu tatillons quand même, et pour faire son passeport faut attendre un certain laps de temps...
Et comme à ce jour, je n'ai pas encore fait de passeport, et donc, pas pu prendre le bateau, qui pourtant n'est pas trop loin de chez moi, pour aller visiter cette île, je me suis rendu sur Google et grâce au Routard, qui donne de bons renseignements, j'ai fait mes investigations, en me disant, je vais peut-être un jour aller sur Guernesey... Qui sait, on a le droit de rêver...
Castle Cornet
La prochaine fois je vous parlerais de ..... je ne sais , on verra !!!!
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Klaxon dans nos voitures,
Bien, moi j'ai chercher et j'ai trouvé ceci sur google, on a tout sur google !!!
Pour connaître les véritables origines du klaxon, il faut faire un petit voyage dans le temps, vers la fin du 19ème siècle en Grande-Bretagne.
À l’époque, les Britanniques ont bien conscience de la dangerosité des voitures et mettent en place le “Locomotive Act”. Le principe ? Chaque véhicule doit être devancé par un homme, drapeau en main (!). Le but était d’avertir les autres automobilistes de l’arrivée d’une voiture. Ce dernier devait également souffler dans une corne afin d’ajouter un élément sonore.
Malin ? Oui et non, surtout que les progrès de la mécanique vont très vite rendre cette pratique impossible. En effet, pas simple de suivre le rythme d’une voiture lancée à 30/40 km/h.
L'avertisseur sonore va donc être intégré aux voitures assez rapidement.
Au temps de la voiture à cheval, la circulation et ses dangers était déjà un problème à certains endroits. C’est pourquoi avant l’invention du klaxon tel que nous le connaissons aujourd’hui, on trouvait déjà des avertisseurs sonores sur certaines voitures à cheval et les fiacres.
Tous ces dispositifs mécaniques plutôt rudimentaires avaient une efficacité limitée. C’est finalement à un ingénieur américain spécialisé en électricité, Miller Reese Hutchinson, que l’on doit l’invention du klaxon.
Hutchinson était préoccupé par l’intensification de la circulation new-yorkaise et ses dangers. Il eut donc l’idée d’un avertisseur sonore électrique bien plus efficace.
Le klaxon sert a avertir du danger, normalement, et c'est pourquoi lorsque les gens se marient les invités klaxonnent !!!!
Bon dimanche et bonne semaine...
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Je ne vais pas vous parler de glace miam-miam, mais de glace miroir mon beau miroir, qui est...vous connaissez la suite...
Connaissez-vous d'où viennent les miroirs de la galerie des glaces du château de Versailles ?
Ba, moi je ne le savais pas, mais depuis , en faisant quelques recherches ici et là, j'ai découvert que ce n'était pas très loin de chez moi, c'était à la Glacerie de la commune de Cherbourg en Cotentin, hé, oui...
Vers 1655, Richard Lucas de Néhou profitant du bois à disposition, implante dans la vallée du Trottebec une fabrique de verre et de glaces. Un village dit des Verriers se forme autour. Dix ans plus tard, Colbert crée la Compagnie des glaces à Paris, au faubourg Saint-Antoine, contre le monopole vénitien de la miroiterie. Celle-ci se rapproche de la manufacture de Lucas de Néhou, à laquelle sont accordées des lettres patentes en 1665. Sous le nom de manufactures royales de Saint-Gobain, ces usines se développent à la faveur de l'interdiction d'importation en 1672 décidée par Colbert : les glaces sont soufflées à Tourlaville et polies à Paris. La verrerie produit notamment les miroirs de la galerie des glaces du château de Versailles et l'optique de l'Observatoire de Paris .
Colbert a été l'artisan de la naissance de l'industrie dans le Nord Cotentin au 18 éme siècle, en 1668, il fonde des drapiers avec la manufacture de draps qui produit 2 milliers de pièce par an.
Je suis allée visiter la galerie, dans ma jeunesse, impressionnant, et spectaculaire, tous ces miroirs qui reflètent..
Mais revenons à son histoire..
Des espions envoyés à Venise...
A Versailles Jules Hardouin-Mansart construit entre 1578 et 1684 une galerie destinée à éblouir les visiteurs de Louis14, au sommet de son pouvoir.
Son projet est de réaliser 17 fenêtres qui donnent sur le parc, chacune ornée d'une arche de 21 miroirs, soit au total 357 miroirs.
Le but de l'architecte est de voir les visiteurs se refléter dans les glaces, tandis que l'image des parterres et du jardin se multiplie autour d'eux.
A l'époque, tous les miroirs étaient fabriqués à Venise.
Il s'ensuit un véritable polar.
En mai 1665, un homme débarque à Venise, c'est un espion au service de Colbert. Sa mission est de débaucher, à coups de considérables privilèges, salaires mirobolants et autres avantages, quelques uns des meilleurs verriers vénitiens et organiser leur fuite vers Paris.
Murano, près de Venise, détenait le monopole de la fabrication des miroirs au mercure qui étaient d'une pureté exceptionnelle. Les verriers avaient interdiction de dévoiler la formule sous peine de mort. La mission était difficile, mais essentielle pour réaliser la galerie des glaces pour laquelle Louis 14 avait donné son accord à l'architecte .
Le musée de la Glacerie
Le prestige de la Manufacture.
C'est alors que pour combattre la prééminence des verriers Vénitiens en Europe, que Colbert suggére au roi de créer sa propre fabrique, La Manufacture Royale des Glaces, On y installe les experts Vénitiens débauchés qui initieront les ouvriers Français à leur secret.
Grace aux miroirs d'une pureté incomparable réalisés à la manufacture royale, sous l'impulsion de Richard de Néhou, la lumière extérieur et les jardins entrent dans la galerie qui servira de vitrine au savoir faire français.
La manufacture royale est ainsi née,
Fermée en 1834, la manufacture fut totalement détruite lors des bombardements alliés en 1944, sauf la chapelle, convertit en habitation.
Destruction de la verrerie.
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Il y avait une superbe Abbaye, dont voici une partie de son histoire..
L'Abbaye, depuis la route de Cherbourg, dessin à l'encre et gouache fin 18 éme siècle, conservé à la bibliothèque Jacques Prévert.
Faute de documents, les circonstances de la fondation de l'abbaye royale Notre-Dame du Vœu demeurent incertaines.
La construction des premiers bâtiments, où la reine Mathilde, petite-fille de Guillaume le Conquérant,fille de Henri Ier, Roi d'Angleterre, épouse en secondes noces de Geoffroy Plantagenet, Comte d'Anjou, et consacrée en 118, établit une communauté de chanoines réguliers, débute, selon la tradition historiographique véhiculée par les chroniqueurs, en 1145 sur un vaste domaine acheté à Richard du Hommet, connétable de Normandie et capitaine de Cherbourg.
Elle se poursuit tout au long des 12e et 13e siècles, avec l'édification des principaux bâtiments claustraux : église, salle capitulaire, réfectoire, cellier, cuisines. Consacrée dès 1181 par Henri II Plantagenet, l'abbaye connaît au 13e siècle un véritable âge d'or. Dotée de biens considérables, tant en France que dans les îles anglo-normandes et en Angleterre, forte de plus de 40 chanoines, son abbé, désigné par la communauté, a droit de haute, moyenne et basse justice sur l'ensemble de ses terres.
Fondée en 1145 par Mathilde l'Emperesse, petite fille de Guillaume le Conquérant, qui la place sous l'autorité de chanoines réguliers de saint Augustin, l'abbaye, éloignée de la place forte de Cherbourg est pillée et brûlée de nombreuses fois, puis abandonnée par les religieux avant la Révolution française. Après un premier classement partiel en 1913, elle est en restauration depuis 40 ans et entièrement classée au titre des monuments historiques en 20022.
Une légende, rapportée par Arthur du Moustier (ou Arthus Dumonstier) au xviie siècle, dans Neustria pia (1663), et complétée plus tard par Dom Beaumier dans son Recueil des évêchés, archevêchés et abbayes (1726), explique la fondation et le nom de l'Abbaye. Elle raconte que, prise dans une terrible tempête en mer, entre la Normandie et l'Angleterre, Mathilde l'Emperesse, petite-fille de Guillaume le Conquérant, aurait demandé à la Vierge de la sauver, promettant d'ériger une église là où elle débarquerait. Voyant la terre, le pilote aurait dit à la Reine « Chante Reine, voici la terre », laissant ce mot à la croûte du Homet.
Mais cette version n'est présente dans aucune chronique de l'époque. Selon Robert Lerouvillois, il est plus probable que le vœu évoqué soit celui que Guillaume le Conquérant, tombé gravement malade à Cherbourg, fit de guérir, et en accomplissement duquel, il avait fondé la collégiale du château de Cherbourg en 1063. Sa petite-fille aurait voulu ainsi le renouveler. Quant au nom de Chantereyne, il se référerait au ruisseau éponyme, qui avec celui de la Bucaille traversaient cette zone marécageuse, et dont l'étymologie renverrait à cantu ranarum, « lieu où chantent les grenouilles ».
Il ne reste plus grand chose, quoique en cherchant sur le net j'arriverais surement a en savoir un peu plus.
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Plage de la Potinière à Barneville-Carteret, il faisait beau, pas trop chaud, un petit vent juste ce qu'il fallait, pas encore rempli de touristes, bref le rêve, même le chien appréciait le paysage...
Et le calme....
On retombe en enfance, en faisant des châteaux de sable..
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A Brix, qui se prononce Bris, petite commune de 2155 habitants, a environ 10 kms de chez moi, berceau des de BRUCE, illustre famille qui donna à l'Ecosse son roi Robert de BRUCE, qui régna de 1306 à 1329.
La route est sinueuse pour y aller, et lorsque je vais sur Cherbourg je passe devant cette église et traverse le village.
Mais une légende est là, joli mais un peu triste.
Dans le vallon des Faulx, vivait un couple de bûcherons Louisot et Toinette CLOVIS...
déjà âgé et sans enfant à recueillir. Malgré leurs maigres ressources, ils accueillirent un jeune orphelin de 6 ans du nom de Jean-Marie. Ils s’entendent tous les trois à merveille..
Parfois l’enfant accompagne Louisot dans le bois qui entoure le château d’Adam Bruce et ramasse les copeaux de bois qui volent en éclat sous les coups de hache de son père adoptif qui finiront par alimenter le feu de leur humble demeure. Il en profite aussi pour se promener dans les environs et contemple les semis de différentes espèces de conifères que messire Adam Bruce destine à l’ornementation de son manoir.
Quelques mois plus tard, par un fort mauvais temps, Louisot partit offrir ses services à la famille des Bruce pour la fête de Noël. La santé du petit Jean-Marie semblait s’altérer depuis peu, alors il fût préférable qu’il reste à son foyer où il déposa ses petits sabots de bois dans l’âtre de la cheminée. Le lendemain matin, à son réveil, il découvrit avec surprise un petit paquet dans l’un de ses sabots, un joli petit arbre vert émeraude comme il les aimait tant. Celui-ci était un if.
La forêt de Brix..
Jean-Marie apporta un soin tout particulier à son if, chaque jour durant, il l’arrosait, l’exposait au soleil et le déposait chaque soir près d’un crucifix et d’une image pieuse.
Un an passa, l’arbre grandissait et devenait de plus en plus beau à l’instar du petit Jean-Marie qui d’un seul coup fut pris d’un mal mystérieux, sans en connaître la raison. Malgré l’amour de ses parents adoptifs, des soins généreux du châtelain et de la médecine, l’enfant mourut et fût enterré dans un coin du cimetière de Brix.
De son vivant, l’enfant n’eut de cesse de demander à Louisot et Toinette qu’ils prennent bien soin de son jeune arbre « C’est l’arbre de Dieu » disait-il. Devenant trop âgés, Louisot et Toinette devaient trouver une solution pour que l’if continue de vivre après leur propre mort. Toinette eu une idée aussitôt approuvée par Louisot. Le lendemain arrivés au cimetière,
ils plantèrent l’if près de la tombe de Jean-Marie…Et deux larmes vinrent se mêler à la terre..
De nos jours, nous pouvons toujours contempler cet if majestueux dans le cimetière de Brix devenu millénaire. Il est officiellement répertorié comme un des arbres remarquables du département
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A St Jacques de Néhou, petit village pas très loin de chez moi,à moins 15 kms, il s'y trouve un manoir.
Il s’agit d’une ferme fortifiée à cour fermée, très représentative de l’architecture civile de cette région à cette époque (origines remontant au XIIIieme siècle), ce qui lui vaut d’être Inscrite sur la liste Supplémentaire des Monuments Historiques (ISMH).
C’est un manoir en ce sens que l’usage y était civil et agricole (ce serait un château si l’usage y avait été militaire et les constructions auraient été différentes).
Le logis principal se trouve au fond de la cour.Il est de style renaissance, avec cheminées à boules.
Le seigneur et son fermier vivaient dans les bâtiments dont les ouvertures sont essentiellement sur la cour intérieure. Les murs extérieurs sont majoritairement aveugles afin de pouvoir se protéger des voisins avec lesquels il était fréquent de guerroyer. L’entrée était fermée par un porche imposant, disparu depuis longtemps.
A la droite de la cour, on trouve un ensemble composé d'une charretterie, d'une écurie, d'un cellier et d'une habitation.
Les deux ailes sont composées de bâtiments de ferme, étables, pressoir.
Dans le coin un pigeonnier, autour du manoir, une boulangerie et un four à chaux.
Dans l’angle de la cour se trouve un pigeonnier. Ceci apporte la preuve d’une certaine puissance du Sieur de Gonneville à l’époque, car seuls les gens d’importance pouvaient posséder des pigeons, du fait de l’usage pour les communications. A l’intérieur on peut dénombrer environ 400 niches. Les historiens s’accordent à penser qu’il y avait un rapport entre le nombre de niches et la surface sur laquelle le seigneur étendait son pouvoir : environ un hectare par niche. Ce qui laisse à penser que le seigneur régnait sur en gros 400 hectares.
Les façades et les toitures du manoir ainsi que les communs fermant la cour, une grande cheminée au rez de chaussée du pavillon Henri 4, celle de la pièce de droite du bâtiment du 16 éme siècle et le pigeonnier sont inscrits au titre des monuments historiques depuis 1977.
Le manoir a vécu depuis son origine jusqu’en 1976 comme une ferme. Les exigences de l’agriculture moderne ainsi que le développement de la restauration des anciennes demeures ont fait que ce manoir est désormais uniquement un lieu d’habitation.
Le seul propriétaire connu de ce manoir a été le grand-père maternel de Guy de Maupassant. Paul Lepoittevin est né en 1778 au moulin de Gonneville (sur la route de Bricquebec prés du pont) car son père y était le meunier.
La légende de ce lieu,
ÀSaint-Jacques de Néhou, une chambre du manoir serait hantée, toute personne qui y dort, voit apparaître un bouc noir…
L'histoire raconte que Paul Le Poitevin, né à Bricquebec en 1778 et fils du meunier du moulin de Gonneville, décida de passer une nuit au manoir pour vérifier si ce que l'on disait était vrai.
Au cours de cette nuit, le bouc noir fit son apparition et annonça à Paul:
Tant que toi et tes descendants garderez ce manoir, ta famille sera préservée et aura de la chance.
A la suite de cette étrange nuit, Paul fit merveille dans le monde des affaires, il devint vite propriétaire d'une teinturerie à Rouen, se maria et quelques années plus tard, il devint le propriétaire de deux filatures, ce qui lui permettra d'acheter plusieurs terres et propriétés dont le MOULIN de GONNEVILLE puis le Manoir de GONNEVILLE.
La suite de sa vie fut plutôt bonne, il eut 3 enfants, devint le parrain du futur écrivain GUSTAVE FLAUBERT et bien qu'il décéda avant la naissance de son petit fils, il sera le grand-père de GUY DE MAUPASSANT.
Le Manoir quant à lui sera vendu en 1860 à un pharmacien de BRICQUEBEC.
C'est une propriété privé
J'aime beaucoup les contes et légendes, il y a peut-être un peu de vrai .... Parfois..
On a le droit d'y croire..... ou pas !!!!!
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Granville et son carnaval.
Il se déroule chaque année, durant les 5 jours qui précédent Mardi gras..
Il ne ressemble pas au Carnaval de Venise, de Nice, de Menton, ni autre Carnaval connu.
Le première édition du carnaval a lieu le 7 Février 1875. Elle était composée de musiques, groupes et 8 chars tirés par des chevaux dont le char de la CHARITE. Son but était de récolter de l'argent pour venir en aide aux plus démunis.
Cette 1ére grande parade s'inscrivait donc dans la tradition des fêtes de bienfaisance très en vogue à l'époque, Tradition reprise en 2003.
Le carnaval de Granville est une tradition qui remonte à plus d’un siècle. Les premières éditions marquaient les départs pour les grandes pêches, qui s’effectuaient notamment sur les terre-neuvas.
Ces expéditions étaient longues et quelquefois périlleuses. Le carnaval constituait alors, à cette époque, pour tous ces gens de mer et leurs proches, à préparer le départ vers les bancs en leur permettant de faire provision de gaieté et de refrains, à atténuer la douleur et la peur de la séparation ou même la peur de ne pas revenir.
Traditionnellement, le départ vers Terre-Neuve ou St Pierre et Miquelon se situait vers le 1 mars, soit quelques jours après le carnaval. En participant en masse aux réjouissances des jours gras, les marins de la grande pêche ont beaucoup contribué au succès du carnaval de Granville.
Le carnaval de 1923 restera dans les annales comme le plus grand carnaval de Granville de tous les temps.
Cette année là, le comité organisateur invita la république de Montmartre avec ses personnages hauts en couleur comme Adolphe Willette, Francisque Poulbot,… Ils étaient les plus grands caricaturistes, chansonniers et peintres de leur temps. L’événement fit la une de tous les journaux de l’époque.( Photo ci-dessus).La suspension des festivités pendant 7 ans à cause de la 2nd guerre mondiale aurait pu être fatale mais les gènes carnavalesques étaient si forts, le besoin de rattraper le temps perdu si intense que le carnaval allait renaître et la cavalcade dominicale retrouver sa place.
Le Putsch du Roi Carnaval
Traditionnellement, le samedi est marqué par un événement majeur pour le Carnaval. En effet, c’est ce jour-là que Sa Majesté le Roi Carnaval fait son entrée en ville et renverse le pouvoir. Le Maire de Granville lui remet les clés de la ville, sur laquelle il règne alors en maître absolu …
Le carnaval de Granville, en dépit de son évolution historique, a conservé cette dimension traditionnelle qui en fait aujourd’hui une véritable institution. Du carnaval originel demeure la cavalcade ; l’exécution du bonhomme carnaval, les intrigues, et les bals. Aujourd’hui, le carnaval attire chaque année environ 130 000 personnes venues de toute la France.
Le char des pauvres.
Personnellement je n'y suis jamais allée, mais par ici c'est une tradition, un de mes copains y va tous les ans et me raconte, mais depuis le covid tout est annulé, et pour les Granvillais c'est une perte.
Espérons que tout reviendra comme avant ce virus..
Je vous raconterais la suite de cette manifestation.
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J'ai eu mes 3 doses de vaccins, et vla ti pas que j'ai chopé le covid, a quoi cela a servit, bon il est vrai que cela me provoque un bon gros rhum, un mal de gorge, mal de tête, on est patraque, comme une bonne grosse grippe, quoique je n'ai pas eu une très grosse fièvre.
Par contre obligé de me confiner, de ne pas rester avec mon cher mari plus de 15 mn dans la même pièce, et je ne vous parle pas du moment du repas, lui a un bout de table et moi a l'autre !!
Car lui n'a pas voulu se faire vacciner à cause de problèmes de santé, et bin il est négatif, et moi je me coltine cette cochonnerie depuis 7 jours,
Youpie !!!!
Bon suis malade mais je me soigne avec du paracétamol, c'est ce qu'ils disent qu'il faut faire ..
Voilà
Comment je l'ai attrapé, ma fille, sans le savoir a vu une de ces copines, qui était positive sans le savoir, notre fille est venue nous voir, on ne l'avait pas vu depuis 3 semaines, car une de nos petites filles avait eu la grippe, et l'autre des cas de covid dans sa classe, du coup classe fermée, en maternelle, pourtant 3 semaines après quand même..
et 3 jours après me téléphone:
Maman, Jérémy ( son mari ) et moi avons été testés positifs, va vite faire des tests, et voilà, ça va vite, très vite. Ils sont vaccinés tous les 2 ...
Premier test négatif, je me dis ouf, mais 2 jours plus tard, me sentait flagada, retest, j'en ai même fait 3 dans la journée, 2 auto-test et test antigénique, dans le nez, pas plaisant du tout, j'en ai mal au pif...
Je plains les gamins qui en font..
Et depuis, la SS m'envoie tous les 2 jours des SMS pour m'avertir des normes qui'il faut prendre,
Voilà ce que je reçois
Faites attention a vous .. Nuls n'est a l'abri...
Passez une bonne fin de semaine..
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Lorsque je vais à Coutances, sur ma route, je passe toujours devant ce magnifique édifice, l'Abbatiale.
Classée monument historique, l'abbatiale de Lessay est le symbole de la résistances des pierres face à l'histoire.
Fondée au 11 ème siècle par les barons de la Haye du Puits, l'abbaye accueille des moines bénédictins.
Pendant la guerre de 100 ans, le 11 juin 1356, l'abbaye qui comptait 15 moines, est dévastées par les troupes de Philippe de Navarre, voûtes, nefs et tour-lanterne sont détruites ainsi que le dortoir et le réfectoire. En 1385, Dom Pierre Leroy, futur abbé du Mt St Michel, décide de la reconstruction à l'identique qui sera achevé en 1420 .
A la fin du 15 ème siècle, Jean Vaslin,protonotaire apostolique, abbé de 1484 à 1504 sous le nom de Jean V, voit l'abbaye mise en commende, les rois et les grands étant tentés par la richesse des monastères s'emparent de ces établissements et s'en déclarent abbés pour jouir de ses revenus. cette mise en commende entraîne la perte de privilège, le manque d’émulation, de zéle pour les études et le relâchement de la discipline.
Nicolas Jeroesme est le 31 abbé de 1514 à 1558. Il prescrit des limites aux aumônes contre les exigences toujours croissantes des pauvres.
En 1560, quand le roi Charles 9, monte sur le trône, il nomme Arthur de Cossé-Brissac abbé commendataire de Lassay, évêque de Coutances et abbé du Mont St Michel. Il est victime des guerres de religions ( encore et toujours la religion).
Les moines abandonnent le monastère à la fureur des protestants et aux pillages des hordes de Montgommery, Gabriel de Lorges, comte de Montgommery, né à Ducey en 1530 et exécuté à Paris en 1574, est un homme de guerre français, régicide involontaire d'Henri 2, lors d'un tournoi, Montgommery affronte le roi et le blesse mortellement en lui transperçant l’œil de sa lance, le roi agonisa 10 jours durant.
Montgommery fut l'un des commandants protestants de l'amiral de Coligny durant les guerres de religions.
Voûtes croisées de l'abbaye.
En 1706, l'abbé commendataire, également évêque de Lisieux, demande au roi Louis 14, qu'il introduise dans son abbaye où les anciens vivent licencieusement, les religieux réformés de St Benoit
et abandonne tous ses revenus aux Mauristes ( Congrégation de St Maur, connu sous le nom de Mauristes, est une congrégation de moines bénédictins français créée en 1618, connue pour le haut niveau de son érudition ) , contre une pension.
Un clocher à bulbe.
Les moines de la congrégation de St Maur engagent en 1707 le réforme de l'abbaye et confient la réfection du clocher qui devient un clocher à bulbe à l'architecte Jacques de Cussy, le clocher gardera sa forme jusqu'à le destruction en 1944 , et la reconstruction des bâtiments conventuels en 1752.
Le nombre de pauvres devient considérable et, face aux menaces d'incendies, pillages , il est nécessaire d’employer la force publique. Le parlement de Rouen organise les aumônes par paroisse.
En 1791, après la disparition de l'ancienne église Ste Opportune, l'abbatiale devient église paroissiale, sur décision de l'assemblée constituante.
Les bâtiments sont vendus comme biens nationaux, Pierre Thiers, spéculateur parisien et père du futur président de la République Adolphe Thiers, en devient le premier acquéreur, pour la somme de 143.000 francs d'époque.
En 1840, l'abbatiale est classée au titre des monuments historiques.
Le 11 juillet 1944, les troupes allemandes posent 25 mines antichars dans la nef de l'abbaye, ce qui provoque l'écroulement des voûtes et les dégâts sont énormes.
L'édifice, quasi millénaire, est en piteux état. Un homme contribuera ,un Industriel mélomane, Edmé Jeanson, a fait reconstruction à l'identique, depuis 1994 se tient " Les heures musicales" à l'abbatiale.
Propriétaire des bâtiments conventuel, décoré de la croix de guerre, il siège au cabinet de Charles de Gaulle.
Aujourd'hui, les bâtiments conventuels sont propriété privée et, hélas, ne se visite pas.
Mais chaque été, des concerts sont organisés dans l'abbatiale.
L'orgue de l'Abbatiale.
Et, comme toujours, je constate que l'on construit, que l'on détruit et ainsi de suite, l'homme n'a pas encore compris, mais un proverbe dit ;
Faire et défaire c'est travailler ....
J'ai pris toutes les photos sur le net, pas encore pris le temps de m'arrêter et de les prendre moi-même..
Bonne semaine...
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Au 11e siècle, l'église de Barfleur se situe à l'emplacement actuel de la station de sauvetage. Le débarquement des troupes du roi Édouard III d'Angleterre met l'édifice à mal . Il est restauré à plusieurs reprises, puis définitivement ruiné par les guerres de religion.
En 1589, elle est abandonnée par le curé et les habitants car un soldat blessé s'y est réfugié le 15 novembre et y a répandu beaucoup de sang. L'église est complètement démolie en 1592 pour bâtir un fort sur son emplacement. La chapelle Saint-Côme du couvent des Augustins fait un temps office d'église paroissiale ; le 6 novembre 1595, une sentence de la Vicomté autorise le curé à y célébrer l'office jusqu'au rétablissement de l'église .
Le fort ne dure que cinq ans et en 1597, il est démoli avec les tours et les fortifications de la ville. En 1599, on construit une chapelle provisoire .
Le fort ne dure que cinq ans et en 1597, il est démoli avec les tours et les fortifications de la ville. En 1599, on construit une chapelle provisoire.Le 10 juin 1600, le curé obtient une sentence par laquelle les matériaux du fort seront conservés pour la réédification de l'église .Dès 1612, on collecte des donations pour servir à la reconstruction. Les principaux donateurs sont messire François de Matignon, chevalier, baron de la Luthumière, de Gatteville, de la Haye d'Ectot et madame de Matignon son épouse .
Ce n'est qu'en 1837, que les travaux commencent. Seul le chœur, pouvant contenir une centaine de personnes, est achevé. La tour et les chapelles latérales sont achevées en 1695. Les travaux s'arrêtent. Les fonds manquent bien que les fondations de la nef soient bâtie.
A l'origine, le clocher n'était pas tel qu'on le voit aujourd'hui. La maçonnerie était de dix pieds moins élevée que maintenant. Au dessus, existait un comble de charpente en forme de pyramide couvert en ardoises. L'entretien étant trop coûteux, le comble est remplacé par une plate forme voûtée et dallée en pierre de granit, travail exécuté en 1766 et 1767 .
Il faut attendre l'arrivée de l'abbé Anthouard, le 2 mai 1827 , qui y consacre sa fortune personnelle, pour que tout soit mené à son terme... en 1844, plus de deux siècles après le lancement des travaux .L'intérieur de l'église recèle un riche mobilier, avec notamment deux pietas (16e et 18e siècles), deux bas-reliefs du 17e et quatre statues du 18e.La chaire, les fonts baptismaux et la perque (ou poutre de gloire) sont du 18e siècle.Une Visitation, peinture sur toile de l'école flamande (16e siècle) mérite également l'attention.
Entouré de son cimetière main, l'édifice renferme un ex-voto représentant la maquette d'un baleinier à 3 mats, le Faune, en bois de sapin, donnée en 1802 par la fille du constructeur se désespérant de ne pas avoir d'enfant.
Une piéta, haute de 1,70 est en restauration.
Elle possède un ensemble de 12 verrières décoratives à personnages, réalisées en 1892 par Charles Lorin, maître verrier de Chartres.
Un des vitraux commémores la libération de Barfleur le 21 juin 1944, représentant Marie-Madeleine Postel,
une sainte catholique de la Manche, pionnière de l'éducation des filles de la Manche, elle est posée sur un nuage au dessus de Barfleur, réalisé par A.Bessac en 1945.
Certaines photos sont de moi, d'autres prises chez Google, elle est assez particulière cette église.
Bonne fin de semaine.
Moi rendez-vous dentiste, une couronne s'est fait la malle, reste la racine à enlever....
La souris risque de ne plus passer, à mon age, dommage...
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La langue Française est quand même bien compliqué ...
Langue diplomatique par excellence, avec tout ce que la diplomatie permet comme détour..
Quelques exemples de mots et phrases..
Jouer avec les mots.. Et il y en a des tas de ce genre..
Bonne semaine.
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Petit casse-tête à résoudre en ce début d'année..
Une Université de Hong-Kong a réalisé un teste pour lequel des enfants trouvent la solution beaucoup plus vite que les adultes et les universitaires.
Les enfants trouve la solution en 20 secondes alors que les adultes sont souvent bloqués.
Perso j'ai mis 30 secondes, je n'ai pas triché.
A vous de jouer et donnez moi la solution !!!
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Une année se termine une autre commence.
Je vous souhaite une bonne et heureuse futur année 2022.
Qu'elle soit pleine de joie, de bonheur et surtout une très bonne santé.
Restez prudent... Mais profitez des moments en famille et entre amis..
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de passer vous voir, désolé, petite réunion en famille en cette occasion..
Je vous souhaite a toutes et tous un Joyeux Noël, dans la joie et la bonne humeur.
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Ce jour là, il faisait pas beau, mais alors vraiment pas beau..
Ce n'est pas par hasard, si Barfleur fait partie des plus beaux villages de France.
Appelé la perle du Val de Saire, le village tire son nom d'origine du norrois, la langue Viking.
Aujourd'hui, ce port d'échouage, qui a inspiré bien des peintres, vit au rythme des marées et saisons de pêche.
En 1066, la Duchesse Mathilde fit construire à Barfleur " la Mora ", navire qui emmena son époux Guillaume le Conquérant à la conquête de l'Angleterre. Dés lors, Barfleur devint le port principal de la Normandie et la plupart des Ducs de Normandie et Rois d'Angleterre y passèrent pour regagner le royaume Anglais.
En 1120 le naufrage de la "Blanche Nef " au large de Barfleur a changé le cours de l'histoire de l'Eureope. Sur le bateau se trouvait le fils unique et successeur du roi Henri Beauclerc, Guillaume Adelin.
Le village fut brulé par Edouard 3 d'Angleterre en 1348, puis incendiée plusieurs fois au 15 ème siècle.
Du passé médiéval, il ne reste plus de remparts, sauf excepté la cour Ste Catherine où se trouve la seule maison du Moyen Age à peu près complète.
Cependant, la plupart des maisons des ruelles et du port datent des 17 et 18 ème siècle.
Ce sont des demeures bourgeoises, aux façades en granit gris de la région, forment un bel alignement.
Le bourg possède aussi des habitations plus modestes coiffées de schistes bleu avec des épis de faîtage en terre cuite.
Mais ce qui fait de Barfleur un des plus beaux village de France, c'est son port du 18 ème siècle et la mer avec ses couleurs changeantes, un spectacle à voir au fil des saisons.
Ses ruelles et les maisons des pêcheurs, étroites, très étroites..
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Je ne vous parlerais pas de ce casse-noisette là,
De celui-ci
Le casse-noisette ou casse-noix ( en Allemand : Nussknacker, c'est wiki qui le dit ) est le nom donné à une figurine en bois, dont la fabrication s'effectue essentiellement dans les Monts Métallières, région de l'est Allemande, aux portes de la République Tchéque.
Sa particularité est d'être constitué d'un levier ouvrant sa bouche, laissant apparaître un trou béant où placer une noisette ou une noix, puis de la casser en actionnant le levier vers la base afin de refermer sa bouche.
Fabriquer un casse-noisette de 35 cm, nécessite 135 étapes de fabrication et jusqu'à 60 pièces détachées.
Ils sont surtout fabriqués en bois d'épicéa et bois de hêtre. Les éléments décoratifs sont réalisés en soie, en cuir en tissu.
Aujourd'hui, ces figurines sont surtout des éléments décoratifs pendant les périodes de Noël et des reliques pour les collectionneurs.
Mais voici ce que dit la légende répandue dans les Monts Métallières, ( toujours d'après Google )
Il y a de nombreuses années, un paysan vivait des ses Monts, il était riche et très seul.
La richesse avait transformé son cœur qui était devenu comme une pierre, comme les noisette qu'il mangeait seul tous les ans à Noël, à cause de sa grande avarice.
Comme il aimait trop son confort pour en casser lui-même. Il promit une récompense a quiconque trouverait la manière d'ouvrir les noisettes sans moindre effort.
Beaucoup vinrent le voir pour lui proposer des solutions les plus étranges,, par exemple, un soldat conseilla de tirer sur la noisette, le menuisier du village offrit sa scie ect...
On vit alors un vieux sculpteur sur bois du village sculpter pendant 3 jours, jusqu'à ce qu'un joli petit homme soit créé.
Il était multicolore, habillé du costume du dimanche des mineurs des monts Métalliers.
Il avait une grand bouche, une forte mâchoire comme s'il avait était conçu pour casser des noisettes .
Le riche paysan en fut tellement enthousiasmé qu'il n'acceptait plus de casser les noisettes autrement qu'avec ce petit bonhomme multicolore.
Il traitait cet homme tellement gentiment que son cœur devint doux comme la cire d'une bougie de Noël.
Le riche paysan offrit toutes ses noisettes et une fête de Noël fut célébrée partout en son honneur.
Le vieux sculpteur sur bois reçut un nouvel atelier comme cadeau et le riche devint le meilleur ami de tous les enfants, car le casse-noisette avait aussi cassé l'écorce de son cœur..
Elle est pas belle cette légende, si tous les riches en faisait autant, le monde serait peut-être meilleur, je dis peut-être, on a le droit de rêver...
Et de croire encore au Père Noël..
Celles- ci sont les miennes , je trouve que cela a un petit rapport avec les fêtes de Noël.
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Goury est situé au bout du monde sur la commune d'Auderville au Cap de la Hague .
Autrefois animé par une activité intense rythmée par les douaniers et le passage des fraudeurs sur la côte de la Hague. Le petit port de Goury est de nos jours principalement connu pour son centre de sauvetage.
Construit en 1870 dans la commune d'Auderville, la station de sauvetage de la Socièté Nationale de Sauvetage en Mer (SNSM ) est vêtue de pierres qui donnent un charme au lieu et le rendent assez solide pour résister aux vagues puissantes de la marée.
Elle est l'une des 218 stations de la côte et est essentielle à la surveillance des potentiels accidents en mer des habitants et touristes.
Elles portent secours bénévolement aux personnes en situation de danger et permettent de sauver des vies ( car parfois il y a des imprudents )..
Goury et son phare, les petits murets si caractéristiques confèrent à la Hague l'appellation de Petite Irlande.
Le port du village abrite encore des pêcheurs, on y voit leurs barques le long du port..
Comme je ne retrouve plus les photos que j'avais prise à l'époque où j'y étais allée, je me suis servit chez Monsieur Google
Le RAZ-BLANCHARD...
C'est l'un des plus fort courants des marée du monde. Il doit son nom à la blancheur de ses vagues coupées dans leur mouvement par des forts courants dus aux hauts fonds entre le cap de la Hague et les iles Anglo-Normandes.
Ces courants, pouvant atteindre la vitesse de 10 noeuds ( 18, 52 kms /h ), sont les plus forts d'Europe et rendent la navigation très difficile.
Cette photo est de Jérôme Houyvet, photographe.
Le Manoir du Tourp
Un trésor de la Hague, découvrez le Manoir du Tourp.
Depuis le moyen âge jusqu'aux temps modernes a su traverser les époques et conserver sa majesté.
Entre le 9 et 11 éme siècle, les Scandinaves rebâtissent le manoir d'Omonville-la-Rogue " Tourp ", établissement secondaire à l'écart du village.
Les plus anciennes parties de ce bâtiment qui accueillent de nos jours la médiathèque datent du 16 éme siécle.
A l'époque, le manoir forme une maison fortifiée, dispose d'une tour circulaire à vocation défensive.
Situé sur une ancienne voie romaine entre Cherbourg et Omonville, il constitue un point névralgique.
Au cour des siécles le batiment prend de l'ampleur et des caractéristiques nobles, une maison seigneuriale, qui abrite aujourd'hui la boutique, est construite avec une tour carrée. Le reste se transforme en dépendances agricoles, soit 100 ha, avec une boulangerie et un pigeonnier.
Jusqu'à la fin du 19 éme siécle, les De Surtainville et les de Sainte-Mère-Eglise habitent cette ferme seigneuriale mais ils ne cessent de se disputer. La belle bâtisse est alors louée à des familles de paysans.
En 1975, la dernière descendance vend ce patrimoine à un agriculteur. Il remodèle les lieux en camping et chambres d'hôtes. En 1995, l'affaire fait faillit. Le manoir est vendu au conservatoire du littoral qui laisse la gérance à la communauté de communes de la Hague.
4 ans de travaus de restauration sont entrpris pour faire de ce lieu un centre culturel et touristique.
Le Tourp gagne en modernité.
E, 2002, il ouvre avec une exposition du photographe Yann Arthus-Bertrand, La Terre vue du Ciel..
Il propse toute l'année une programmation variée et accessible à tous, expositions, animations, spectacles, des ateliers pour les enfants, et un parcours-spectacle " un trésor au bout du monde "...
( Photos prises sur le net, mon pc ne veux plus s'allumer, suit sur mon pc portable ) et comme je n'ai pas pensé a mettre des photos dessus, de toute façon , celles-ci sont bien ....
C'est presque l'hiver....
Bonne semaine .....
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Ce port de mouillage est réputé comme étant le plus petit port de France ! Il est réservé aux canots de 5,50 m de long et 2 m de large maximum. Les paysages alentours ne sont pas sans rappeler les côtes irlandaises. Ce n’est donc pas un hasard si l’on surnomme le Cotentin la petite Irlande.
Situé à l’extrême pointe Ouest du Cotentin, à une demi-heure de Cherbourg, Port Racine et ses environs étaient l’un des endroits préférés de Jacques Prévert, qui possédait, non loin de là, une maison à Omonville la Petite.
Port Racine, une grande histoire pour le plus petit port..
Ce qui fait le charme de ce port, au delà du paysage de carte postale, c'est aussi son nom.
Racine renforce l'aspect réduit, enfoui, bien caché de ce lieu. Le hasard fait bien les choses, Racine tient de son nom du capitaine François-Médard Racine ( 1774-1817), l'un des derniers corsaires à sévir lors de la période napoléonienne.
En 1813, le capitaine trouve refuge dans cet endroit bien isolé et fait construire une jetée afin de protéger son navire. De cete manière il était bien placé pour lancer l'attaque sur les vaisseaux ennemis qui venaient s'aventurer près de son abri.
Bien après la mort de Racine, et la dislocation de la jetée de pierres sèches les pêcheurs locaux obtiennent le droit de construire un port en dur, bâti entre 1870 et 1886, qui donne vit a l'actuel port Racine.
Pour l'anecdote le navire du capitaine s'appelait l'EMBUSCADE, un nom qui trouve encore tout son sens de nos jours du côté de la Normandie car il désigne aussi une boisson local à base de bière et de calvados, perso je n'ai pas encore eu l'occasion de goûter se breuvage...
Au hameau du Val, non loin de là se trouve la maison de Jacques Prévert, j'ai visité,
Le célèbre poète (1900-1977) a fini sa vie dans la région.Il a acheté en 1970 une maison en pierres à l'architecture typique de Normandie à Omonville la Petite, dans la Hague.
Au début Jacques Prévert et sa femme ne vivent que 6 mois par an dans cette région. Puis ils décident d'y vivre toute l'année.
Les amis défilent, Mouloudjy, Yves Montant, Ursula Vian, et son frère Pierre.
Il repose dans le cimetière du village, au côté de son épouse et de sa fille..
Tombe de Prévert
Gallets sur la tombe de Prévert, que les visiteurs laissent sur leur passage.
Route pour aller chez Prévert
Dans le jardin du poète..
L'atelier de Prévert.
J'aime beaucoup cet endroit, calme, reposant, quoique assez touristique, pas très aussi il y a un autre coin que j'aime bien, mais ce sera le prochain post , une autre balade dans le Cotentin..
Bon, a part ça, vendredi rappel du vaccin Covid, et vla que ça repars, fallait s'en douter un peu quand même, pas marrant, maintenant a savoir si l'on ne va pas être reconfiné pour les fêtes de Noël ???
Espérons que non, soyons toujours vigilant..
A plus...
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